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C’est parce qu’elle est inutile que la peinture de Christophe Demarez est sérieuse…


Ce qu’il y a d’enthousiasmant avec cette peinture est que vous ne pouvez pas vous tromper : Il suffit de l’accepter pour ce qu’elle est. Laissons là l’imitation. Ses tableaux ne copient rien, ils créent. Quelle est cette création ? Cet homme est un peintre parce qu’il peint même lorsqu’il ne peint pas.


 

 

 

Aujourd’hui, Christophe peint comme il vit, toujours curieux de tout, son chevalet bien implanté à Giverny et Vernonnet. S’il est chez Claude Monet, il songe à Bonnard qui habita Vernonnet  où Christophe est né. Un autre lieu le hante à Giverny, c’est l’hôtel Baudy et son atelier légendaire qui est resté tel qu’il était au 19ème siècle. Christophe intrigue quand il fait danser la porte, les tables et les chaises du café Baudy comme les rues ou les ponts de Paris.

Pourquoi voit-il l’inutile ? Il est l’individu des petites perceptions. Il y a de l’éponge dans cet homme-là, pas de celle qui efface  mais de celle qui absorbe et conserve tout. L’éponge, c’est l’autre nom de la mémoire. Lorsqu’elle est bien pleine, il monte dans l’atelier, s’installe, prend son temps puis ça commence : La mémoire produit des images ; la main, la technique aussi, les incarnent sur la toile dans un agencement inédit, rarement définitif mais toujours audacieux. Ce qui sort de la main, de la tête, du corps, ce sont des affects mais il ne faut pas les lâcher n’importe comment. Les caprices de la facilité, les astuces qui rassurent sont congédiés, étouffés. En cet instant privilégié, le contact avec la toile épuise ce que la mémoire donne. L’explication, l’empoigne avec la toile s’engagent. C’est long ou c’est rapide mais c’est épuisant. Le signe que c’est fini mais jamais achevé, c’est quand le corps, la mémoire ont tout donné, quand les yeux saturent. L’apaisement peut alors sourdre...

 

Si l’on sait que Christophe est issu d’une vieille famille de Vernon, qu’il connaît l’histoire d’une rue, d’un méandre de la Seine, d’une colline boisée et que c’est gravé en lui, il devient la plus jeune mémoire ancienne de Vernon et de Giverny .Tout cela transpire dans ses tableaux qui ne manquent pas d’émotion. Il régurgite un siècle d’histoire intime de cette région à la fois normande et francilienne que tant d’artistes ont parcourue et peinte. Une mémoire inspirée peut-elle être une forme d’écriture ? Chez Christophe certainement. Il est le continuateur de cette histoire. Pour cela, il use d’une palette restreinte, parfois dorée et lumineuse mais avec une gamme de mauves et de violets tendres qui font penser aux veuves de jadis qui portaient du noir pendant une année puis s’habillaient en demi-deuil de violet et de mauve. Cependant, son travail n’est pas triste mais il est tendre et généreux : Christophe laisse remonter à la surface de sa conscience pensées et souvenirs dans une écriture sensible entre le sentiment de la perte et l’espoir de nouveaux lendemains.

It's because Christophe Demarez's paintings is unnecessary that it is serious...

​What is so exciting with this painting is that you can't go wrong : just accept it for what it is. Imitation ends there. Christophe Demarez's paintings do not copy anything, they create.

 

 

What is this creation ? This man is a painter, he paints even when he's not painting.

Today, always curious about everything, Christophe paints as he lives, his easel well established in Giverny and Vernonnet. While he lives near Claude Monet's house, he is thinking about Bonnard who lived in Vernonnet, where Christophe himself was born. In Giverny, another place haunts him, Hotel Baudy and its legendary studio which has remained as it was in the 19th century. Christophe intrigues when he makes the doors, tables and chairs of Baudy's café dance in the same way as the streets and bridges of Paris.

Whys does he see what is useless ? He is a man of small details, like a sponge, but not one that rubs things out, one that absorbs and retains everything. Sponge is the another name for memory. When his memory is full, he goes up to his studio and settles in, he takes his time and then he begins : memory produces images ; the hand and the technique embody it on the canvas in an original arrangement, rarely definitive but always daring. What comes from the hand, the head and the body are emotions, but they can't be given free rein. The whims of facility, and clever tricks which reassure are dismissed, quashed. During this magic moment, the contact with the canvas depletes what memory gives. The explanation, the clash with the canvas begins. It may be long or quick but in all cases it's exhausting. When the body and memory have given their all, when the eyes are saturated, it's a sign that it's over, but never completely. Then the calm can take over...

We know that Christophe is a descendant of an old family of Vernon, that he knows the story of a street, of a meander of the Seine, of a wooded hill and that it is etched into him ; this makes him the youngest old memory of Vernon and Giverny. All of this transpires in his paintings, which do not lack emotion. He regurgitates a century of history of this region close to both Normandy and Ile-de-France, and which so many artists have travelled through and painted. Can an inspired memory be a form of writing ? For Christophe it certainly is. He is the heir of this history. For this, he uses a limited palette, sometimes golden and bright but with a range of soft mauves and purples which make you think of old widows who wore black for a year and then dressed in purple and mauve at the end of the period of mourning. However, his work is not sad but rather tender and generous : Christophe allows thoughts and memories to rise to the surface of his consciousness, in a sensitive writing style between the feeling of loss and the hope of a new future.

 

Expositions​

2017 : Galerie Rome Venise

           Galerie Antigua Guatemala

2016 : Amsterdam

           Fondation Kochi Japon

2015 : Galerie Venise

           Galerie: Prague

           Galerie Gavart Paris

2014: Galerie Budapest 

          Versailles

2013 : Galerie Venise ​

           Galerie Rome

​2012 : Galerie Faucher

           Galerie 115 Giverny

2011 : Salon des artistes français (Paris)

          Château de la Roche Guyon

          Fondation Bertin Poiret Japon

          Galerie 115 Giverny

2010 : Galerie St Maurizio Venise

​           Baudy Giverny

2009 : Fondation Kochi Kitagawa Japon

           Fondation Bertin Poiret Paris- Tokyo Japon

2008 : Fondation Bertin Poiret Paris- Tokyo

          Baudy Giverny

2007 : Fondation Kochi Kitagawa Japon

​          Galerie Bailleul

​2006 : ​Fondation Bertin Poiret Paris-Tokyo​

          Usine à Zabukovec​

          Galerie du 62

2004 : Galerie du 62

          Baudy Giverny

2003 : Baudy Giverny

          Usine à Zakubovec

          Galerie Fouchet

2002 : Fondation Kochi Kitagawa Japon

          Galerie Bailleul

 

2001 : Baudy Giverny
          Galerie 62

2000 : Château de Bizy

          Baudy Giverny
          Galerie du 62

1999 : Château des Tourelles
          Baudy Giverny

1998 : Baudy Giverny
           Château de Bizy

1997 : Château de Bizy
          Deauville
          Gisors

1996 : Centre culturel Verno​n​

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